Sommes-nous réellement propriétaires de notre corps ? Si les juristes chrétiens répondent par la négative, estimant que nous devons notre corps a Dieu et donc le respecter, les libertariens le conçoivent comme un capital semblable a tout autre, digne d'etre commercialisé. En réalité, dans nos sociétés, sont imposées des limites, d'ailleurs pas toujours tres claires : nous pouvons donner un organe mais pas le monnayer, louer notre corps mais pas le vendre. Penser la propriété de soi se révele assez vite terrifiant. Par ailleurs, dans quel rapport entre celui qui vend sa force de travail ? Si la propriété moderne s'est construite sur le rejet de l'esclavage, quel regard porter sur les abus du travail domestique ou meme sur le contrat de travail ?